18 avril 2020 – Thank You: Coronavirus helpers
17 avril 2020 – Thank You: Teachers and childcare workers
16 avril 2020 – Thank You: Food service workers
15 avril 2020 – Thank You: Packaging, shipping, and delivery workers
14 avril 2020 – Thank You: Public transportation workers
13 avril 2020 – Thank You: Grocery workers
10 avril 2020 – Thank You: Farmworkers and farmers
9 avril 2020 – Thank You: Custodial and sanitation workers
8 avril 2020 – Thank You: Emergency services workers
7 avril 2020 – Thank You: Doctors, nurses, and medical workers
6 avril 2020 – Thank you : Public health workers and to researchers in the scientific community
4 avril 2020. Stay home. Save lifes.
20 mars 2020 – Recognizing Ignaz Semmelweis and Handwashing
Le lavage des mains par le docteur Ignace Philippe Semmelweis
Le lavage des mains est l’un des gestes barrières préconisés par les autorités sanitaires pour lutter contre la propagation du Covid-19 . Or, cette pratique d’hygiène par ailleurs indispensable au quotidien n’est finalement pas si ancienne au regard de l’histoire de l’humanité. Elle fut introduite en 1847 par le docteur Ignace Philippe Semmelweis, un obstétricien hongrois auquel Google rend hommage avec son Doodle du jour. Il y a 173 ans, le médecin était nommé résident en chef de la maternité de l’hôpital général de Vienne (Autriche) où il découvrit un lien entre les germes transmis et un taux de mortalité élevé chez les jeunes mamans atteintes de fièvre puerpérale après l’accouchement. La contamination passait par les mains de médecins qui avaient récemment pratiqué des opérations ou des autopsies.
Philippe Semmelweis s’en était rendu compte après la mort d’un ami chirurgien qui s’était blessé avec un scalpel lors de l’examen post-mortem d’une femme décédée de la fièvre puerpérale. L’autopsie de ce praticien avait révélé le même type d’infection que la fièvre puerpérale, ce qui conduisit Ignace Philippe Semmelweis à faire le lien et à ordonner aux étudiants et aux médecins de se laver les mains dans une solution de chaux chlorée avant chaque examen.
Les observations du docteur Semmelweis étaient en contradiction avec les opinions médicales et scientifiques dominantes de l’époque et furent rejetées catégoriquement. D’autant plus que les médecins de l’époque refusaient d’être responsables d’autant de morts. Mais les résultats parlent d’eux-mêmes : avant l’instauration du lavage des mains en mai 1847, le taux de mortalité dans la clinique où il officiait était de 18,3 %. En juillet, il était tombé à 1,2 % et était nul l’année suivante.
La triste fin du docteur Semmelweis
Semmelweis est mort en 1865 à l’âge de 47 ans, 14 jours après avoir été interné dans un asile psychiatrique. Malgré cette bien triste fin, les pratiques hygiéniques qu’il a initiées ont été validées des années plus tard lorsque Louis Pasteur a développé la théorie des germes de maladie. Aujourd’hui, Ignace Philippe Semmelweis est considéré comme un pionnier des procédures antiseptiques.
C’est seulement après la mort de Semmelweis qu’est élaborée la théorie des maladies microbiennes, et l’on voit maintenant en lui un pionnier des mesures d’antisepsie et de prévention des infections nosocomiales.
Une fin absurde
« On a beaucoup écrit sur Semmelweis, mais l’histoire authentique de sa mort, le 13 août 1865, a dû attendre 1979, pour être confirmée par S. B. Nuland. Après quelques années, où sa santé mentale s’était détériorée, Semmelweis fut confié à un asile privé de Vienne. Là il devint violent au point de se faire battre par le personnel de l’asile ; si bien qu’il mourut de ses blessures quinze jours plus tard. C’était sonner le glas de ces explications théâtrales selon lesquelles il aurait été blessé et infecté au cours d’une autopsie, ce qui aurait été, si cela avait été exact, un merveilleux cas d’ironie. »
Journal of Medical Biography
Cinq documents, dont le rapport d’autopsie pratiquée par Rokitansky, prouvent que Semmelweis est décédé des suites de mauvais traitements subis lors de son internement. Ces sévices causèrent une septicémie avec de nombreux foyers infectieux, superficiels et profonds (gangrène au niveau du majeur de la main droite, pyopneumothorax et foyer infectieux métastatique du rein gauche).
S’inquiéter bien avant son temps des maladies nosocomiales et mourir de mauvais soins hospitaliers, ça peut paraître absurde.
Le jour j, j’ai vu le doodle et lu en diagonale l’article sur wikipedia. Très bel article que tu nous ponds là ! Je ne savois pas qu’il décéda !! Qu’il décéda ainsi.
Aujourd’hui se laver les mains, n’est toujours pas un standard, par contre se rincer les mains oui 😮 (Dans le context où l’eau courante est une ressource “en abondance” et le savon disponible à votre aise)
Tu pourras bientôt mettre un allo pass !